vendredi 5 avril 2013

anti(a)pathie

Mercredi, désirant ardemment laisser un commentaire acerbe sur le blog de Jean-Michel Aphatie - ce 3 avril-là, ce "journaliste" avait fait de simili-excuses à Mediapart à propos de l'affaire Cahuzac -, j'ai été contraint d'ouvrir un compte sur le site Internet de RTL.
Je prends bien le soin de décocher les deux cases (cochées par défaut) "Newsletter info : chaque jour, recevez l'essentiel de l'actualité et du sport par email" et "Newsletter programmes : chaque semaine des informations sur vos émissions préférées, les jeux, la musique..." afin de ne rien recevoir de la part de cette radio populiste - je voulais juste déverser un peu de bile sur les guêtres d'Aphatie, point final.
Et aujourd'hui, 5 avril, que reçois-je dans mon e-mail ? Une putain de newsletter à la con de rtl.fr ! Commençant par : "Vous recevez cet email de la part de RTL.fr car vous faites partie de notre programme relationnel via l'adresse [mon adresse e-mail]".
NON, C'EST NON ! C'est pourtant pas difficile à comprendre !
N'y a-t-il pas moyen de punir tous ces enfoirés qui te pourrissent la vie sans tenir compte de tes desiderate !?

nouveau scandale alimentaire chez Ikea

J'évoquais, ici et pour une raison autre, les péripéties alimentaires (boulettes au bourrin, tarte au caca) du géant suédois du meuble en kit prêt à brûler.
Aujourd'hui, en relançant et vantant ses nouvelles boulettes, Ikea en fait une grosse.
En effet, selon la publicité ci-dessous qui n'a subi aucune autre manipulation que le surlignage en vert de deux mots, les boulettes de "bouf" contiennent des "oufs".

Elles ne sont plus au cheval, leur boulettes, mais à la vache folle !
Encore une campagne de pub Ikea qui est un coup d'épée dans le "o".

Pôle emploi m'a écrit...

... pour me convoquer à un entretien de suivi de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi.
Cet entretien aura lieu le 11 avril, à 10h45, dans ma nouvelle-ancienne agence, avec ma nouvelle conseillère (lire ici).
Le 11 avril... Heureusement que, le 28 mars, j'avais réclamé que cette nouvelle conseillère emploi me contacte au plus vite (lire toujours ici). Oui mais, c'était juste avant le week-end de Pâques, avec le lundi férié, etc. Heureusement. Sinon, j'aurais peut-être été convoqué le 23 mai (à cause de l'Ascension) ou le 30 mai, dix jours après le lundi de Pentecôte.
Enfin, bref, Pôle emploi n'a pas les moyens de te recevoir rapidement à ta demande.

Une convocation un jour, une relance dès le lendemain. Pôle emploi a l'air impatient de me voir...
En revanche, même si c'est automatisé, les moyens sont plus que suffisants pour te faire chier en te rappelant (à la date d'aujourd'hui) trois fois ta date de convocation :
- par courrier postal daté du 2 avril, posté le même jour et reçu le lendemain ;
- par courrier daté du 2 avril sur mon espace personnel sur le site Internet de Pôle emploi ;
- et vlan, le 3 avril, toujours sur l'espace personnel du site Internet, une "relance convocation entretien de suivi"... le lendemain de la convocation !
Je m'en vais de suite faire savoir mon mécontentement en envoyant un message par le biais des réclamations.
N'hésitez pas à faire la même chose si, vous aussi, vous en avez marre d'être considéré comme un non-humain par des machines.

P.S. : la réponse à ma réclamation

Bande d'abrutis...

mercredi 3 avril 2013

Cahuzac : le Front national lui dit merci

A qui Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget, a-t-il, en définitive, menti (sur son compte bancaire en Suisse) ?
Pas seulement au président de la République française, au Premier Ministre et à ses collègues du gouvernement. Pas seulement aux députés présents ce jour-là à l'Assemblée nationale.
Non. Ce représentant du peuple a regardé la France dans les yeux et a nié avoir un compte en Suisse. Et, cerise sur le gâteau de l'infamie, il a accusé les journalistes de Mediapart de raconter n'importe quoi, de mal faire leur boulot, soutenu en cela par le donneur de leçons abstentionniste (il a avoué ne pas voter pour garder son objectivité, NDR, sic) Jean-Michel Aphatie :
"Qui accuse Cahuzac ?" se demandait Aphatie dans un éditorial vidéo à la mi-décembre 2012. "Mediapart, un site d'information... Ce site ne montre pas ses preuves ou ses témoignages. Sauf un enregistrement qui date de plus de dix ans [...] Une voix bizarroïde. J'ai cru entendre que c'était Donald,mais on nous dit que c'est Cahuzac. C'est pas un élément de preuve. Le journalisme c'est un métier, mal fait, on est tous des mauvais journalistes, quand on affirme, on prouve. [...] Accuser sans prouver, c'est léger. Mais il y a plus, beaucoup de journaux ont repris l'information [...] Nous sommes entrés dans un raisonnement assez pervers ou l'accusé doit prouver son innocence. C'est un recul de civilisation... [...] C'est le début de la barbarie, le début du totalitarisme... [...]" Et de conclure sur "la pente nauséabonde" sur laquelle "nous sommes". "Sans incriminer personne."
Cette saillie d'Aphatie pourrait demeurer au niveau de l'anecdote si le commentateur politique de RTL et Canal+ n'avait pas utilisé des grands mots comme "civilisation, "barbarie" et "totalitarisme".
Car, aujourd'hui, à qui profite le crime, ce mensonge que d'aucuns voudraient qualifier d'Etat ?
Oh, certainement pas à François Bayrou (MoDem), qui tente de se donner une aura de Monsieur Propre en estimant que les dégâts provoqués par le "scandale" de l'affaire Cahuzac sont "considérables et dévastateurs pour le monde politique français".
Il a raison. Personnellement, je ne gobais pas toujours pour paroles d'évangile les propos d'un homme politique. Mais aujourd'hui, le peu de confiance est bel et bien perdu. Il m'est impossible de croire. Hollande et Ayrault affirment qu'ils ne savaient pas, regardant la France au fond des yeux cathodique : je ne les crois pas et je m'en fous. Mon seul moyen de leur faire savoir à tous sera, aux prochaines élections, l'abstention (ou le vote blanc dès qu'il sera reconnu en tant que tel).
Las, ne pas se rendre aux urnes pour voter (contre) donnera la part belle et permettra l'arrivée au pouvoir d'un parti, qui, depuis de nombreuses années, clame haut et fort (entre autres) "tous pourris !" Le Front national, qui a estimé, dans un communiqué, que "le président de la République et le gouvernement ne pouvaient ignorer le fond de cette affaire et ses conséquences prévisibles". En substance, tous pourris, qu'ils vous disent. En perdurant dans cette attitude, en continuant d'arpenter ce chemin balisé par ses soins depuis des lustres, le parti d'extrême-droite va récupérer, sans coup férir, les fruits de la vindicte populaire.
Et là, on verra si monsieur Aphatie aura le droit de prendre des poses offusquées et de se gargariser de grands mots comme "civilisation", "barbarie" et "totalitarisme".